Dans nos cheminées,le pellet est la star du moment
août 2016Pour plusieurs raisons : vendus en sacs de 15 kilos , ils nécessitent un stockage moins fastidieux et plus propre que les bûches et leur autonomie de combustion est bien plus grande (entre 10 et 15 heures par sac en fonction de la chaleur demandée, contre 45 minutes pour une bûche).
Le pellet a par contre plusieurs inconvénients : le prix plus élevé du poêle ou de l’insert et le manque d’authenticité et de nostalgie de la flamme. Rien ne vaut, en effet, l’esthétique et l’odeur d’une bonne bûche « Le fonctionnement d’un poêle ou d’un insert à pellets est pareil au chauffage central, explique Werner Roelen, chef de produit chez Saey, importateur exclusif pour le Benelux des poêles et inserts à pellets de la marque italienne Superior. On détermine la chaleur que l’on souhaite dans la pièce grâce à un thermostat et le dispositif fait le reste en réglant l’intensité de la flamme. Le poêle ou l’insert à pellets peut également être programmé. On peut ainsi lui demander de s’allumer tout seul une demi-heure avant de se lever le matin par exemple. Pratique ! Seule obligation : il a besoin d’être installé à côté d’une alimentation électrique. »
Clairement, le pellet dans nos cheminées est donc une solution d’avenir. « Mais il a déjà fait son trou chez nous, insiste Werner Roelen. Si quelque 40.000 poêles et inserts à bois sont vendus chaque année en Belgique, entre 15.000 et 20.000 systèmes à pellets sont écoulés parallèlement. Ceux-ci enregistrent une percée vraiment très importante. Il suffit de voir le nombre croissant de fabricants et d’importateurs. »
À quand une maison entièrement chauffée avec un poêle à pellets ? « Je n’y crois pas, tranche Jan De Klerck, acheteur chez Van Marcke. Ils pourraient convenir dans une maison passive, mais pas dans une maison normale car leur puissance est trop faible. Et si on développait celle-ci, les poêles deviendraient trop grands et peu esthétiques. »
Werner Roelen conclut en évoquant une solution hybride déjà présente sur le marché, même si elle est encore limitée. « Les systèmes à pellets chauffent non seulement une pièce de la maison, mais aussi un ballon d’eau chaude sanitaire. L’été, ce dernier serait alimenté par des panneaux solaires et l’hiver par les pellets. »