Appareil de chauffage au bois : des économies tous les jours

juillet 2014

Nick Rilkoff habite près de Castlegar, en Colombie-Britannique. Il possède son générateur de chaleur d’appoint depuis 1984, ce qui lui a permis d’économiser des milliers de dollars. Non seulement il a utilisé le bois pour chauffer sa maison pendant toutes ces années, mais cela a également réduit ses coûts de chauffe-eau.

Nick est un conducteur de grue à la retraite. Il travaillait dans une scierie et, pendant des années, il a pu rapporter à la maison gratuitement de petites quantités de résidus non traités de la scierie. (Nota : Ne brûlez jamais de bois peint ou traité, car cela dégage des toxines.)
Il est un peu plus difficile de trouver du bois gratuit aujourd’hui, mais Nick réussit quand même à ne pas dépenser beaucoup en combustible. Il préfère la pruche comme combustible, car il considère que c’est l’essence qui brûle le mieux, mais il utilise
également du sapin, du mélèze, de l’épinette et du pin gris. Dans la mesure du possible, il est préférable d’utiliser une variété d’essences, afin d’assurer le renouvellement de la ressource. Nick précise qu’il utilise moins de deux pleines cordes pour chauffer sa maison de 100 m2 (1 100 pi2) considérant l’hiver relativement doux de la région de Kootenay.

Son générateur de chaleur d’appoint est installé à côté de sa chaudière au mazout et utilise le même ventilateur. Ce type d’installation convertit un système au mazout en un système combiné bois-mazout. Chacun des appareils de chauffage possède son propre thermostat dans le salon principal afin de régler la production de chaleur. Une boucle de tuyau à l’intérieur de l’appareil chauffe l’eau qui y circule avant qu’elle soit transférée dans un réservoir au mur. Cette eau alimente le chauffe-eau électrique traditionnel. Ainsi, l’élément du chauffe-eau s’allume rarement puisque l’eau d’entrée est déjà chaude. Ce procédé réduit considérablement les coûts en énergie et les émissions de gaz à effet de serre. L’installation de ce type d’appareil est complexe et ne devrait pas être faite par le propriétaire.

Nick n’est pas le seul à s’occuper de l’appareil de chauffage au bois. Il souligne que son épouse, Mildred, « connaît très bien le fonctionnement de l’appareil et il lui arrive d’allumer un feu pendant que je fais la grasse matinée ». Les Rilkoff utilisent très peu de mazout. « J’ai fait remplir le réservoir il y a trois ans et il en reste encore », ajoute Nick. Après tant d’années de chauffage au bois, Nick sait très bien comment éviter les problèmes : « Je fais de petits feux très chauds et il y a rarement de la créosote dans le système ». Il s’agit d’un excellent conseil pour toutes les personnes qui utilisent le bois comme combustible.

Source : Ressources naturelles Canada

Optimisez l’efficacité de votre appareil

juin 2014

La sécurité avant tout !

La première étape consiste à vérifïer si l’appareil et la cheminée le desservant sont installés conformément au code de construction en vigueur. Cela signifie avoir un dégagement adéquat entre le poêle à bois, son tuyau de raccordement et les murs combustibles à proximité ainsi que de déterminer si la cheminée est adéquate pour le
chauffage au bois, proprement ramonée et en bon état. Votre poêle à bois fait partie d’un système: toutes ses composantes-de la base jusqu’au sommet de la cheminée doivent être parfaitement fonctionnelles. Vous aurez probablement besoin de conseils ou de services professionnels pour confïrmer que le système est sécuritaire.

L’industrie du chauffage d’appoint, avec l’assistance du gouvernement, a développé un programme de formation technique pour les professionnels du milieu. Lorsque vous savez que votre système est installé de façon sécuritaire, vous pouvez l’utiliser efficacement. L’efficacité est directement proportionnelle à l’utilisation d’un bon combustible. Il est impossible de chauffer sécuritairement et efficacement avec du bois humide. Généralement, le bois de chauffage coupé, fendu et entreposé à l’abri des intempéries au printemps, sera sec et prêt à être utilisé l’hiver suivant. La période de séchage peut être plus longue pour une essence plus dense comme le chêne et dans les regions climatiques plus humides. N’entreposez jamais du bois humide dans votre sous-sol parce qu’il favorisera la formation de moisissures malsaines. Les morceaux de bois de chauffage devraient être coupeé plus court que la dimension de la boîte à feu de l’appareil afin d’en faciliter le chargement.

La taille des morceaux moyens devrait se situer entre 75 mm (3 pouces) et 150 mm (6 pouces). Les morceaux de bois séchés et prêts à être utilisés devraient avoir des fentes aux extrémités et être de couleur grisâtre. Le taux d’humidité du bois correctement séché est d’environ 2O pour cent. L’humidité présente à l’intérieur du bois de chauffage fraîchement coupé, laquelle varie entre 35 et 70 pour cent, ralentit le procédé de combustion. Plus le bois est humide, plus il y a d’énergie consommée et perdue à chasser cette humidité plutôt qu’à brûler le hois. Cette énergie est gaspillée et peut également provoquer des retours de fumée épisodiques. Le bois humide produit un feu inefficace qui est lent à démarrer et à entretenir. Seul le bois de chauffage sec devrait être brûlé dans votre poêle à bois. Ne brûlez jamais de bois traité, peint ou souillé. Ne brûlez jamais de déchets domestiques, d’ordures, de matière plastique ou de caoutchouc. Pour allumer un feu, utilisez du papier journal et quelques petits morceaux de bois sec. N’utilisez jamais d’activant liquide (essence).

Optez pour des feux vifs
L’énergie libérée par un feu de bois prend la forme de flammes très brillantes. La turbulence dans les flammes crée un mélange entre lair comburant et les gaz qui son libérés à mesure que la chaleur s’intensifie. Cette chaleur enflamme et brûle ces gaz. Alors qu’au contraire la fumée dense provenant d’un feu qui couve est de la chaleur potentielle s’échappant par la cheminée, des gaz s’agglutinant sur les parois du conduit à fumée de la cheminée pour formerde la créosote ou encore de la pollution atmosphérique.
Donc, pour tirer le maximum de chaleur de chaque chargement, le bois devrait flamber et brûler complètement jusqu’à ce qu’il soit réduit en charbon.

Allumez un feu ou recharger l’appareil
La première phase du feu, celle qui suit immédiatement l’allumage ou celle qui succéde à l’ajout de bois sur un lit de braise ardente, est la phase qui produit le plus de fumée; parce que l’ajout de combustible froid et l’évaporation de l’eau du bois combinés au refroidissement de l’intérieur de l’appareil éloignent la chaleur des flammes. Durant
cette étape, ouvrez les entrées d’air comburant de l’appareil afin d’obtenir une flamme aussi vive que possible. Cette action pourrait vous porter à croire que la chaleur s’envole par la cheminée mais elle est nécessaire pour produire un tirage efficace. La chaleur intense produite à ce moment précis augmente le tirage et contribue à garder propre le conduit de fumée de la cheminée en favorisant le relachement des dépôts de créosote produits par les feux précédents. Durant cette phase, l’évaporation de l’humidité contenue dans le bois est facilitée et permet également aux gaz et à la fumée libérée par le bois de s’enflammer.

Évitez de faire couver le feu
Parfois les gens bourrent leurs poêles à bois et laissent couver le feu pendant de longues heures durant la nuit. C’est la pire chose à faire. Des feux qui couvent sont inefficaces et dangereux- ce type de feu contribue à gaspiller votre bois et à favoriser la formation de créosote propice à déclancher un feu de cheminée. Avec du combustible de qualité, un chargement adéquat et une alimentation en air comburant bien calibrée, il est possible de chauffer au bois durant 1 nuit sans laisser le feu couver.

Améliorez votre équipement : faites l’acquisition d’un poêle haute efficacité
Si vous suivez toutes ces suggestions et apercevez encore de la fumée dense sortant de votre cheminée, le probléme peut être causé par votre poêle à bois. Vous devriez sérieusement songer à le remplacer par un poêle haute efficacité qui brûle proprement. Vous découvrirez que chauffer au bois efficacement est chose facile à réaliser avec ces appareils modernes. Si votre poêle à bois est âgé de 10 ans et plus, considérez la possibilité de le changer pour un appareil qui brûle proprement. Les caractéristiques techniques des composantes internes sophistiquées de ces nouveaux appareils
rendent facile et agréable l’utilisation du chauffage au bois efficace. Vous pouvez facilement identifier les appareils à haute efficacité car ils ont été testés et certifés comme appareils à combustion propre conformément à la norme canadienne (ACNOR) B 415 ou, plus fréquemment, conformément aux exigences de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA).

Quelques conseils pour chauffer au bois de façon sécuritaire
Chaque maison devrait avoir un avertisseur de fumée. Installez-en un au plafond de la pièce dans laquelle votre poêle à bois est situé, un au sous-sol, un dans une pièce principale et un autre près de l’entrée de votre chambre. Installer un détecteur de monoxyde de carbone est aussi une excellente idée. Il peut sonner l’alarme si ce gaz inodore est libéré dans une pièce, provenant d’un déversement de fumée causé par une défaillance de tirage de la cheminée. Installez le détecteur de monoxyde de carbone sur un mur et près du plafond, dans la pièce où se trouve le poêle à bois. De plus, gardez un extincteur d’incendie de type ABC accessible et ce, dans la même pièce que le poêle à bois.

Source : PoelesFoyers.ca

Vous achetez du bois de chauffage? Gare aux… embûches!

mai 2014

Une corde est égale à 128 pieds cubes de bois de chauffage. Les unités de mesure légales du bois de chauffage sont la corde, la fraction de corde, le pied cube, le mètre cube apparent, et la fraction de mètre cube apparent.

Méfiez-vous des unités de mesure non reconnues (illégales) au Canada; vous risquez de ne pas en avoir pour votre argent.

Vérifiez si la quantité de bois de chauffage que vous avez reçue est la même que celle que vous avez payée.

Si vous avez des question ou des plaintes à formuler sur la quantité de bois de chauffage reçue, des recours gouvernementaux existent pour vous aider.

Comment vend-on le bois de chauffage?

Au Canada, le bois de chauffage se vend surtout à la corde. La corde est une unité de mesure légale définie dans le Règlement sur les poids et mesures comme étant « 128 pieds cubes de bois rond (entier ou fendu, avec ou sans écorce) comprenant des billes de bois et des espaces vides, lesquelles billes étant de longueur semblable et empilées avec régularité de telle sorte que leurs axes longitudinaux soient approximativement parallèles ».

Comment le mesure-t-on?

Procédez ainsi pour vous assurer que vous avez reçu la bonne quantité de bois :

Empilez soigneusement le bois avec le moins d’espaces vides possible et assurez-vous que toutes les billes se touchent et sont parallèles les unes aux autres. Mesurez, en pieds, la longueur, la largeur et la hauteur de la pile de bois (par exemple, 4 pieds sur 8 pieds sur 4 pieds). Multipliez les dimensions obtenues pour calculer le volume en pieds cubes. Si le résultat est égal à 128 pieds cubes, vous avez bien une corde de bois.

Quelles sont les unités de mesure légales?

Les vendeurs de bois de chauffage n’utilisent pas tous les mêmes unités de mesure; au Canada certaines sont légales, d’autres non. Méfiez-vous des termes qui ne sont pas reconnus comme des unités légales, car ils désignent souvent moins d’une corde de bois.

Unités de mesure légales courantes pour la vente de bois de chauffage :

corde; mètre cube apparent; fraction de corde; fraction de mètre cube apparent; pied cube

Unités de mesure non reconnues (illégales) pour la vente de bois de chauffage au Canada :

corde d’appartement; corde traitée; corde de fournaise; petite corde; rangée de bois; cordon; corde courte; corde mince; corde de brousse; camion de bois; pile de bois; corde de poêle

Comment faire pour vous protéger?

Lorsque vous achetez du bois de chauffage, prenez les précautions suivantes pour vous assurer que vous en avez pour votre argent.

Lorsque vous commandez le bois, demandez qu’il vous soit livré empilé dans le camion, vous pourrez ainsi le mesurer avant qu’il soit déchargé. Si cela est impossible, aussitôt après la livraison :

Empilez le bois de chauffage; mesurez la longueur, la largeur et la hauteur de la pile; calculez la quantité reçue.

Lorsque vous recevez le bois

Soyez présent; ne vous fiez pas à un voisin pour en prendre livraison à votre place; demandez un reçu, et vérifiez qu’il indique bien la quantité et le type de bois acheté; le nom, l’adresse et le numéro de téléphone du vendeur; le prix payé; prenez note du numéro d’immatriculation du véhicule de livraison.

Avant d’utiliser le bois, vérifiez si la quantité reçue est la même que la quantité payée. S’il y a une différence, communiquez avec le vendeur avant de vous servir du bois de chauffage.

Vous pensez qu’on vous a roulé?

Si la quantité de bois reçue est inférieure à la quantité que vous avez payée et si, après avoir communiqué avec le vendeur, vous n’avez pas obtenu entière satisfaction, avant d’utiliser votre bois de chauffage, informez-vous des recours gouvernementaux, notamment auprès d’Industrie Canada.

SOURCE: canren.gc.ca

L’avenir du chauffage au bois

avril 2014

La demande de nouvelles sources d’énergie écologiques fera en sorte que le chauffage au bois figurera au nombre des choix énergétiques futurs. De nombreux Canadiens qui, comme vous, utilisent des sources d’énergie renouvelable pour chauffer leur maison désirent être sûrs que ces sources seront durables. De plus, ils tendent à encourager les pratiques de gestion forestière modèles.

En outre, en raison de l’adoption de technologies de combustion évoluée – des technologies qui produisent davantage de chaleur tout en étant moins polluantes – le chauffage au bois résidentiel est appelé à demeurer un choix de chauffage résidentiel sûr, propre et efficace.

Les appareils au bois ont connu une évolution remarquable depuis la fin des années 1980. Les nouveaux modèles produisent une combustion moins polluante, ils sont plus faciles à utiliser et ont un rendement supérieur du point de vue environnemental. Notre compréhension des techniques efficaces de combustion du bois s’est élargie, tout comme notre conscience de la nécessité de réduire les émissions de fumée et, dans ce contexte, le chauffage au bois figure parmi les méthodes à privilégier pour améliorer la sécurité énergétique du Canada. Un plus grand nombre de familles canadiennes jouiront donc des bienfaits que procurent les appareils de chauffage au bois à combustion évoluée, certifiés comme étant peu polluants.

Les foyers ordinaires à feu ouvert, autrefois répandus dans les maisons canadiennes, sont de moins en moins populaires. Leur faible efficacité, les hauts niveaux de pollution qu’ils produisent, leur utilisation limitée et, souvent, les sérieux problèmes fonctionnels qu’ils présentent pèsent davantage dans la balance que l’attrait esthétique qu’on leur trouve. Ils sont remplacés par des foyers à haute efficacité et des foyers encastrables qui sont peu polluants tout en permettant de contempler les flammes. Aussi pratiques qu’attrayants – on ne peut pas en dire autant des vieux foyers ordinaires – , ces derniers s’imposeront comme étant la norme reconnue.

Compte tenu de l’augmentation constante du coût du chauffage au moyen de combustibles fossiles et d’électricité, le chauffage au bois constitue une solution de rechange efficace. Dorénavant, davantage de Canadiens, et tout particulièrement ceux qui vivent dans les milieux périurbains et au-delà de ceux-ci, se tourneront de nouveau vers cette source de combustible traditionnelle.

L’installation d’un poêle à bois de technologie avancée, d’un foyer ou d’un foyer encastrable à haute efficacité dans la principale pièce de séjour risque de réduire le besoin de chauffage direct des parties inoccupées de leurs maisons. Les Canadiens comprennent mieux les coûts sociaux et environnementaux de l’énergie. Donc, pour beaucoup d’entre eux, opter pour un combustible renouvelable, efficace et autosuffisant, tel que le bois, constitue une décision éclairée.

SOURCE: canren.gc.ca

L’entretien de votre installation de chauffage au bois

mars 2014

L’entretien de votre installation de chauffage au bois inclut non seulement des tâches simples et fréquentes, comme l’enlèvement et l’élimination des cendres, mais aussi des travaux complexes comme le remplacement d’éléments qui se sont détériorés en raison de l’usure ou du stress thermique. Un entretien régulier permet à l’appareil de fonctionner de façon efficace et sûre, puisqu’une des tâches d’entretien importantes est l’enlèvement des dépôts des combustibles logés dans le tuyau de raccordement et la cheminée.

Durant la saison de chauffage, les appareils doivent fonctionner dans des conditions multiples qui commandent l’exécution de nombreuses tâches d’entretien. Par exemple, lorsque les besoins de chauffage sont relativement faibles à l’automne et au printemps, la combustion lente qui en résulte a tendance à favoriser la formation de créosote dans le tuyau de raccordement et la cheminée. Il s’agit d’un problème commun dans les poêles à bois ordinaires qui ne peuvent fonctionner à un régime thermique bas sans donner lieu à des feux couvants.

Par contre, les appareils de chauffage au bois atteignent davantage leur capacité thermique maximale durant les mois d’hiver les plus froids et cela exerce des contraintes sur leurs composantes internes. Bien des appareils de chauffage modernes sont pourvus d’éléments internes, comme les déflecteurs et les catalyseurs de postcombustion, qui doivent être remplacés lorsqu’ils sont trop usés en raison des températures élevées auxquelles ils sont soumis. Remplacez ces éléments au besoin.

Le meilleur moyen de s’assurer que votre installation de chauffage au bois est bien entretenue, donc sûre et efficace, est de faire appel chaque année à un ramoneur professionnel qualifié, assuré et agréé. Ce spécialiste pourra effectuer un nettoyage de fond en comble et vous indiquer d’éventuels problèmes. Il est possible qu’il suggère de remplacer le tuyau de raccordement, les déflecteurs, le catalyseur de postcombustion, si votre appareil en comporte un, ou les joints d’étanchéité de la porte. Il pourra probablement aussi effectuer le travail pour vous le moment venu. Le détaillant d’appareils de chauffage au bois peut également offrir des services de ramonage et d’entretien.

L’été est un bon moment pour entreprendre des travaux d’entretien, avant l’allumage du premier feu à l’automne. Ces travaux peuvent également être effectués au printemps, juste après la saison de chauffage d’hiver.

Les tâches d’entretien importantes
Voici les tâches d’entretien les plus importantes que vous devez effectuer lorsque vous vérifiez l’état de votre installation de chauffage au bois.

Le nettoyage et la vérification de la cheminée et du tuyau de raccordement
La cheminée et le tuyau de raccordement doivent être vérifiés régulièrement jusqu’à ce que vous ayez déterminé le rythme d’accumulation de la créosote. Les feux de cheminée surviennent habituellement parce que l’utilisateur ne sait pas que des dépôts se sont accumulés rapidement et il a négligé de les enlever. Vérifiez souvent la cheminée et nettoyez-la ainsi que le tuyau de raccordement, lorsque les dépôts deviennent visibles et adhèrent au chemisage de cheminée. Les dépôts secs et floconneux sont moins dangereux que la créosote noire et luisante. Les vieilles installations ou celles qui occasionnent souvent des feux couvants peuvent nécessiter des ramonages fréquents, parfois même toutes les trois semaines.

Pendant la vérification d’entretien, il est recommandé de vérifier l’état de la cheminée et du tuyau de raccordement afin de déceler tout signe de détérioration. Vérifiez s’il y a de la corrosion sur les tuyaux de raccordement qui pourrait affaiblir les joints. Recherchez de la corrosion et des taches de rouille sur la paroi extérieure des cheminées en métal, ainsi que des gonflements ou de la corrosion sur le chemisage.

Lorsque vous inspectez une cheminée en maçonnerie, vérifiez si les briques extérieures sont couvertes de taches noires ou blanches ou des fissures. Assurez-vous qu’il n’y a pas de pièces manquantes dans le chemisage. Trouvez la porte de nettoyage de la cheminée, qui se trouve habituellement au sous-sol, sous l’endroit où le tuyau de raccordement entre dans la cheminée. Dans certaines installations, cependant, cette porte est située à l’extérieur de la maison. Ouvrez cette porte à la base de la cheminée et vérifiez s’il y a des fragments de tuile ou des taches liquides. Enlevez tous les dépôts et assurez-vous de refermer la porte hermétiquement.

Vérifiez l’état de la cheminée dans les espaces cachés tels que les combles, les murs et les chasses pour les cheminées, où il peut y avoir de la corrosion et toute autre détérioration. L’installation doit être nettoyée et inspectée à fond au printemps, c’est-à-dire dès que la saison de chauffage est terminée. Si vous laissez des dépôts dans l’installation, l’air humide de l’été entraînera la corrosion des pièces d’acier. Le fait d’effectuer le nettoyage et l’inspection au printemps vous donne également du temps pour commander des pièces de rechange et effectuer les réparations qui s’imposent avant la prochaine saison de chauffage. Durant le nettoyage et la vérification de l’installation, si vous décelez des problèmes auxquels vous n’avez pas de solution, faites inspecter et réparer l’appareil par un technicien qualifié avant de l’utiliser.

Le réglage de la tension des portes
De nombreux poêles modernes comportent des vis de réglage sur la porte de chargement. Ces vis servent à maintenir la tension exercée sur les joints d’étanchéité pour empêcher les fuites de fumée. Ces réglages sont habituellement faciles à faire et permettent à l’appareil de bien fonctionner. Il est temps de régler la tension de la porte, par exemple, quand une couche de suie commence à se former sur une partie de la porte de verre. La forme de ces traînées de suie vous indiquera la provenance des fuites.

Le remplacement des joints de porte et des autres matériaux d’étanchéité
Les concepteurs d’appareils se servent de joints d’étanchéité pour empêcher l’air indésirable d’entrer dans la chambre de combustion. Les joints qui ont perdu leur étanchéité réduisent l’efficacité du système de combustion des appareils de chauffage au bois perfectionnés et peuvent même les mettre hors d’usage. Les joints d’étanchéité entourent la porte de chargement, le panneau de verre et la plupart des ouvertures donnant accès aux récipients à cendres. Il se peut que vous deviez remplacer certains joints aussi souvent qu’une fois par année; d’autres seront encore en bon état après quelques années de service. Vérifiez tous les joints au moins une fois par année au moment de la vérification d’entretien, et de temps à autre pendant la saison de chauffage.

La vérification et le remplacement des catalyseurs postcombustion
Si vous avez un poêle catalytique, vous pouvez tester le fonctionnement du catalyseur en regardant la fumée qui sort de la cheminée. Quand le feu brûle bien, ouvrez le registre de dérivation et allez dehors pour observer le faîte de la cheminée d’où sortira probablement un peu de fumée. Fermez ensuite le registre de dérivation, puis attendez dix minutes avant de vérifier de nouveau ce qui sort de la cheminée. Si vous voyez toujours de la fumée, retirez l’élément catalyseur et vérifiez-le.

Examinez le catalyseur postcombustion et ses fixations lors de vos vérifications d’entretien. Comme il est fragile, il est recommandé d’utiliser un pinceau propre et souple pour enlever la poussière de cendre. Les fissures qui peuvent se trouver dans la structure cellulaire du calalyseur ne nuisent pas nécessairement au bon fonctionnement de l’équipement. S’il manque des pièces, remplacez le catalyseur. Quand le joint d’étanchéité du registre de dérivation fuit, les émanations provenant du poêle catalytique peuvent augmenter considérablement. Assurez-vous donc de vérifier le joint d’étanchéité du registre.

Le catalyseur d’un poêle à bois certifié en vertu de la norme B415.1 de la CSA ou de la norme de l’EPA est habituellement garanti pour une période pouvant aller jusqu’à six ans. S’il est utilisé de façon intensive, toutefois, il est possible qu’il ne dure qu’un an ou deux. En cas de doute sur la nécessité de remplacer une telle pièce, consultez votre détaillant de foyers et de poêles à bois.

La vérification des déflecteurs
Les éléments internes des foyers et des appareils modernes de chauffage au bois sont exposés à des températures extrêmement élevées et peuvent se détériorer avec le temps. Les déflecteurs internes peuvent durer entre deux et dix ans, selon la conception de l’appareil et l’usage que vous en faites.

Les conduits d’air et les tubes peuvent se déconnecter, ou même tomber dans la chambre de combustion. Corrigez immédiatement ces problèmes, sinon le rendement de l’appareil en souffrira et d’autres éléments internes risquent de s’endommager.

L’entretien de la porte en verre
La porte en verre des poêles à bois modernes n’est pas du tout en verre. Il s’agit plutôt d’un matériau céramique transparent qui peut résister à des températures très élevées. Il est très peu probable que ce « verre » se brise à cause de la chaleur, mais si un objet solide le frappait, il pourrait être endommagé. Si vous devez remplacer cette pièce, retournez chez le détaillant qui vous a vendu l’appareil pour être certain que les dimensions, la forme et le matériau de la pièce de rechange correspondent exactement à ce qu’il vous faut.

Cette vitrocéramique doit être nettoyée à intervalles réguliers. Attendez que l’appareil soit refroidi avant de nettoyer la vitre. Habituellement, un linge ou une serviette de papier humide suffit à enlever la poussière de cendre ou les taches brun clair. En ce qui a trait aux taches plus foncées et plus tenaces, vous pouvez vous procurer un produit de nettoyage conçu spécialement pour les vitres de poêle qui enlève aisément les taches sans égratigner la surface. N’oubliez surtout pas de vérifier le joint d’étanchéité de la vitre de la porte et de le remplacer s’il est trop usé ou s’il fuit.

Beaucoup de nouveaux poêles à haute efficacité se démarquent en offrant un mécanisme à air pulsé qui permet de garder la vitre de la porte propre.

Source : Canren.gc.ca

Acquérir un appareil de chauffage au bois a haute efficacité

février 2014

Si vous êtes en train de moderniser votre vieux système de chauffage au bois ou si vous prévoyez acheter un nouvel appareil de chauffage au bois, plusieurs choix s’offrent à vous.

Un poêle ou un foyer à bois, ou encore un poêle à granulés, pourrait répondre à vos besoins, et si vous habitez une maison spacieuse, peut-être même un générateur de chaleur central ou un appareil de chauffage au bois. Lors de votre choix d’un appareil de chauffage, vous devriez tenir compte de sa taille, de sa forme, de sa couleur et de ses autres caractéristiques. Mais la plus importante décision que vous serez sans doute appelé à prendre sera de vous convertir ou non aux nouvelles technologies avancées de combustion.

Pour le chauffage au bois, les nouveaux modèles de poêles, de foyers et de foyers encastrables présentent des caractéristiques de sécurité et d’efficacité améliorées. Les appareils de choix sont ceux qui portent une marque de reconnaissance en matière de normes de sécurité conférée par un organisme de mise à l’essai et de certification reconnu. Un bon appareil devrait également être certifié à titre d’appareil à faible taux d’émission selon les normes de l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis, qui sont reconnues au Canada.

Sur la scène internationale, les fabricants canadiens sont reconnus en tant que concepteurs de certains des appareils de chauffage au bois les plus efficaces au monde. Bien que ces nouveaux appareils coûtent généralement plus cher que les modèles plus anciens, plusieurs facteurs font en sorte qu’ils représentent un bon investissement.

Une plus faible consommation de bois
Les appareils de chauffage au bois à haute efficacité et à technologie de combustion avancée consomment jusqu’à un tiers moins de bois, tout en dégageant la même quantité de chaleur, ce qui signifie des dépenses plus faibles de combustible et de main-d’oeuvre.

Des appareils plus sûrs qui nécessitent moins d’entretien
Lorsque votre cheminée est encrassée de créosote, les risques d’incendie augmentent beaucoup. Cependant, lorsqu’ils sont bien installés et bien utilisés, les appareils certifiés à combustion propre permettent de réduire de façon marquée les risques de feu de cheminée. Leur système de combustion évolué brûle la fumée dans la chambre de combustion, de sorte que moins de créosote s’accumule dans la cheminée. En prime, vous pouvez réduire vos coûts de ramonage de cheminée. Étant donné que les systèmes ordinaires ont besoin d’être nettoyés deux ou trois fois par saison de chauffage, cela peut représenter une économie importante.

Peu importe le type d’appareil de chauffage au bois que vous achetez, l’appareil et la cheminée devraient être installés par un professionnel, et ils devraient être inspectés et nettoyés au moins une fois par année par un technicien certifié par le Programme de formation technique en énergie du bois (WETT) ou, au Québec, par l’Association des professionnels du chauffage (APC). Ces installateurs et ramoneurs certifiés ont bénéficié d’une formation rigoureuse qui est reconnue par l’industrie et par le gouvernement du Canada.

Lorsque vous remplacez votre ancien appareil de chauffage au bois inefficace, démontez-le avant de l’envoyer au site d’enfouissement de votre localité. Demandez à votre détaillant d’appareils de chauffage au bois s’il s’occupera de recycler l’appareil, afin d’empêcher qu’il serve à nouveau.

Un chauffage plus écologique
Vous pouvez réduire la quantité de fumée de bois émise tantà l’intérieur qu’à l’extérieur, en apprenant des techniques de combustion efficace et en améliorant vos pratiques de chauffage. De plus, si vous remplacez votre appareil actuel de chauffage au bois par un produit de nouvelle technologie qui répond aux normes d’émissions de l’EPA et de l’Association canadienne de normalisation (CSA), vous pourrez obtenir une réduction supplémentaire de vosémissions de polluants allant jusqu’à 90 p. 100.

Un mode de fonctionnement plus pratique
Les appareils de chauffage au bois à combustion avancée produisent un feu plus soutenu, de sorte que vous passerez moins de temps à vous occuper des réglages. N’oubliez pas la règle la plus importante : Ne laissez jamais couver le feu. Tant qu’il reste du bois à l’état solide dans la chambre de combustion, il devrait y avoir des flammes vives. En l’absence de flammes, la fumée s’échappe sans être brûlée, ce qui réduit l’efficacité de l’appareil de chauffage et augmente la pollution. Les systèmes à technologie avancée peuvent donner une combustion à flamme vive pendant toute la nuit. Lorsque viendra le matin, il restera encore assez de braise pour attiser un nouveau feu.

Comment prolonger un feu
Pour obtenir un feu durable – afin de chauffer la maison toute la nuit ou lorsque vous êtes absent –, tisonnez la braise vers la prise d’air puis entassez de gros morceaux de bois en pile compacte dans la chambre de combustion. Le peu d’espace entre les morceaux empêche la chaleur et les flammes de pénétrer la charge de bois, ce qui permet de garder les morceaux au coeur de la pile pour la fin du cycle de combustion. Ouvrez complètement les registres d’entrée d’air pendant 5 à 20 minutes, selon la grosseur et la teneur en humidité de la charge de bois. Lorsque les morceaux du bord de la charge sont couverts d’une épaisse couche de charbon de bois, réduisez l’admission d’air par étapes, jusqu’à ce que vous ayez atteint le niveau désiré.

Vous serez peut-être appelé à modifier légèrement cette façon de procéder avec certains des nouveaux poêles à haute efficacité. Lisez les instructions du fabricant et tentez quelques expériences. Par exemple, on recommande pour certains modèles de creuser un canal sous le bois, depuis l’avant jusqu’à l’arrière du cendrier.

Produits de chauffage au bois à technologie avancée

Poêles autonomes
Les nouveaux modèles de poêles à bois se caractérisent par une sécurité et une efficacité améliorées. Les meilleurs appareils sont ceux portant la marque des Laboratoires des assureurs du Canada (ULC) ou d’un autre organisme de mise à l’essai et de certification. Leur faible taux d’émission devrait également être certifié conformément aux normes de l’EPA. La créosote est un produit de la fumée et les poêles et foyers plus anciens et non certifiés dégagent de 40 à 80 grammes de fumée à l’heure, alors que les nouveaux poêles certifiés par l’EPA n’en produisent que de 2 à 5 grammes.

Foyers à haute efficacité
Si vous songez à doter votre maison d’un foyer, sachez que vous pouvez désormais allier la beauté d’un foyer à la production de chaleur d’un poêle à bois : votre choix porterait alors sur l’un ou l’autre des nouveaux modèles de foyers préfabriqués. Les foyers à combustion évoluée et à haute efficacité sont en voie de devenir des appareils de chauffage aussi efficaces que les nouveaux poêles à bois de pointe. Comme ils présentent les mêmes caractéristiques de combustion, ces foyers permettent à la fois des émissions de fumée réduites et une efficacité accrue.

Certains modèles peuvent jouer le rôle d’appareil de chauffage central dans les maisons équipées d’un réseau de conduits de distribution de la chaleur.

Foyers encastrables
Le foyer encastrable ressemble à un poêle à bois mais il est conçu pour être installé dans la chambre de combustion d’un foyer de maçonnerie existant. Les codes d’installation municipaux actuels exigent qu’un chemisage d’acier inoxydable de dimension appropriée soit installé entre la buse du foyer encastrable et le faîte de la cheminée. On peut ainsi améliorer le rendement et la sécurité du système de chauffage.

Il est conseillé d’opter pour l’un des modèles certifiés à faible taux d’émission, pour que vous puissiez bénéficier de tous les avantages de la technologie avancée actuelle en matière de chauffage au bois.

Poêles à granulés
Un poêle à granulés est un appareil de chauffage qui brûle des granulés de bois. Les granulés de combustible sont une ressource renouvelable composée de bois comprimé et d’autres résidus de biomasse. Contrairement aux poêles à bois, la plupart des poêles à granulés peuvent facilementêtre raccordés à un conduit d’évacuation mural.

Les poêles à granulés certifiés par l’EPA comptent parmi les appareils de chauffage les plus propres sur le marché à l’heure actuelle et ils offrent une haute efficacité.

Corps de chauffe en maçonnerie
Bien qu’il puisse ressembler à un foyer de maçonnerie classique, le corps de chauffe en maçonnerie est différent sur les plans de la conception, de la construction et du fonctionnement. Le noyau du corps de chauffe, qui abrite une chambre de combustion et un échangeur de chaleur, comprend une série d’éléments préfabriqués de brique réfractaire. Les corps de chauffe en maçonnerie ne peuvent être certifiés en tant qu’appareils à faible taux d’émission parce qu’ils sont en général construits sur mesure par des maçons spécialisés, pour satisfaire aux exigences des codes du bâtiment s’appliquant aux foyers ordinaires.

Il n’y a pas d’appareils de chauffage au bois certifiés à faible taux d’émission dans les catégories suivantes :

– poêles-cuisinières
– foyers autonomes
– générateurs de chaleur et chaudières (« fournaises »)
– chaudières extérieures

Source : Canren.gc.ca

Optez pour le naturel : Pratiquez le compostage!

janvier 2014

Saviez-vous que vous pouvez recycler votre cendre de bois ? En fait, vous pouvez la composter ! Voici quoi faire avec vos dechets de bois et cendres de foyer pour aider l’environnement.

Les avantages du compostage à domicile

Le compostage transforme les déchets de cuisine et de jardin en en conditionneur de sol riche en éléments nutritifs. Vous pouvez utiliser ce conditionneur pour votre jardin, votre pelouse, vos arbustes ou vos plantes d’intérieur. Il enrichira le sol et favorisera la croissance de vos plantes.

C’est le moyen naturel de verdir votre jardin.

En plus, le compostage contribue à protéger l’environnement en réduisant la quantité de déchets normalement destinés à l’énfouissement.

Environ 30 p. 100 des ordures ménagères se composent de déchets de cuisine et de jardin. Vous pouvez contribuer à la réduction des déchets en pratiquant le compostage. Vous économiserez ainsi en frais d’engrais.

QUE PEUT-ON COMPOSTER ?

ON PEUT COMPOSTER :

les matériaux riches-en azote tels que :
– les restes de fruits et de légumes
– les sachets de thé
– les coquilles d’oeufs
– le café moulu et le filtre à café
– les coquilles de noix
– l’herbe coupée
la cendre de bois du foyer ou du four à bois
– les retailles de plantes

les matériaux riches en carbone tels que :
– les feuilles mortes
– la paille
– la sciure de bois (en couches très minces)
– les copeaux de bois

ON NE PEUT COMPOSTER :

– les fèces d’animaux domestiques
– la cendre de charbon de bois ou de charbon
– les retailles de viande, de gras et les os
– les produits laitiers
– l’huile ou les produits huîleux
– les plantes mortes ou infestées d’insectes
– les couches de bébé et les produits hygiéniques
– les déchets de bois du jardin (à moins d’avoir déchiqueté les morceaux au réalable)
– la digitaire astringente (mauvaise herbe)

QUAND PEUT-ON COMPOSTER ?

Vous pouvez composter toute l’année. Le processus de compostage ne fait que ralentir pendant l’hiver.

LES BOÎTES Â COMPOSTAGE

Bien que la boîte à compostage ne soit pas indispensable, nous vous recommandons d’en utiliser une. Le compost à ciel ouvert n’est pas très attràyant et peut parfois attirer des animaux nuisibles. Il existe plusieurs types de boîtes à compostage sur le marché. Votre municipalité peut offrir des boîtes à compostage à prix modique. Vous pouvez aussi acheter une boîte à compostage dans les pépinières ou encore en construire une vous-même (les dimensions idéales sont entre 1 et 1,5mètre 2 (9 à 25 pieds2). Vous pouvez aussi pratiquer le vermicompostage.

COMMENT COMPOSTER

1. Installez la boîte à compostage sur le sol, à un endroit bien drainé. Un endroit ensoleillé accélère le processus de décomposition, surtout en hiver, mais ce n’est pas essentiel.

2. Mettez à la fois des matériaux riches en azote et en carbone. Lorsque vous mettez des déchets de cuisine et du gazon, ajoutez aussi quelques feuilles mortes. L’automne, conservez quelques sacs de feuilles mortes, que vous ajouterez à votre compost, de temps à autre. Déchiquetez les matériaux en petits morceaux pour accélérer le processus de décomposition.

3. Gardez le compost humide, non pas détrempé. Couvrez le tas de compost pour le protéger de la pluie. Si le compost est trop humide, retournez-le ou ajoutez des matériaux secs tels que des feuilles mortes. Si, au contraire, le compost est trop sec, arrosez-le.

4. Aérez le compost toutes les deux ou trois semaines en retournant le tas, à l’aide d’une fourche ou d’une pelle.

QUE FAIRE AVEC LE COMPOST QUAND IL EST PRET ?

Le compost est prêt à utiliser s’il est de couleur foncée et qu’il se défàit entre les doigts, sans que l’on puisse reconnaître les matériaux utilisés. Vous pouvez tamiser le compost pour en retirer les matériaux qui n’auront pas été entièrement décomposés.(par exemple, les coquilles de noix ou les branchages). Remettëz-les dans la boîte à compostage.

Que faire avec le compost ? Vous pouvez :

– le mélanger au sol, avant de planter vos fleurs et vos légumes;
– l’utiliser comme paillis ou autour des plantes et des arbres, pour conserver l’humidité, étouffer les mauvaises herbes et empêcher le sol de se compacter;
– le tamiser et l’épandre sur votre pelouse ou l’utiliser comme terre à semence;
– le mélanger à autant d’eau, Pour obtenir un liquide « nutritif » pour arroser votre potager, votre pelouse et vos pots à fleurs;
– le donner à un ami.

Source : On.Ec.gc.ca

La combustion efficace du bois

décembre 2013

En utilisant votre appareil correctement, vous en accroîtrez l’efficacité et réduirez la pollution atmosphérique. Les propriétaires d’installations de chauffage au bois doivent apprendre et mettre en pratique les techniques requises pour en assurer le fonctionnement efficace.

En maîtrisant les techniques décrites ci-dessous, vous réussirez à :

– diminuer la quantité de bois nécessaire pour chauffer votre maison;
– réduire la pollution intérieure et extérieure occasionnée par la fumée de bois;
– abaisser la fréquence des ramonages;
– accroître les avantages et le plaisir du chauffage au bois.

Les principes fondamentaux régissant la combustion du bois
En brûlant, le bois de chauffage subit trois transformations :

L’évaporation de l’eau – Jusqu’à la moitié du poids d’une bûche fraîchement coupée est constituée d’eau. Après un séchage suffisant, la teneur en eau est réduite à environ 20 p. 100. À mesure que le bois chauffe dans la chambre de combustion, l’eau s’évapore tout en consommant de l’énergie thermique. Plus le bois est humide, plus il faut d’énergie thermique pour faire évaporer l’eau. C’est pourquoi le bois de chauffage humide siffle, grésille et brûle difficilement, alors que le bois bien séché prend feu et brûle facilement.

Le dégagement de fumée – Lorsque la température du bois s’élève au-dessus du point d’ébullition de l’eau, celui-ci se met à fumer. La fumée est le signe concret de la décomposition du bois massif qui se vaporise en un nuage de gaz combustible et de gouttelettes de goudron. La fumée elle-même brûlera moyennant une température suffisamment élevée et la présence d’oxygène. Quand la fumée brûle, elle produit les flammes brillantes qui caractérisent la combustion du bois. Cependant, la fumée qui ne brûle pas dans la chambre de combustion sort de l’appareil pour se retrouver dans le tuyau de raccordement et la cheminée, où elle se condense et forme des dépôts de créosote ou bien s’échappe dans l’atmosphère sous forme de pollution. La fumée non brûlée représente une perte d’efficacité puisqu’elle renferme une grande partie de l’énergie totale fournie par le bois. Les installations à combustion évoluée sont conçues de façon à brûler la fumée avant qu’elle ne quitte le poêle; voilà donc une des raisons pour lesquelles elles sont plus efficaces que les vieilles installations.

La carbonisation – Au fur et à mesure que le feu progresse et que la plus grande partie des gaz et du goudron se sont évaporés du bois, il ne reste que du charbon. Le charbon est constitué presque entièrement de carbone; il produit une lueur rouge en brûlant et un peu de flamme ou de fumée lorsqu’il dispose d’oxygène en quantité suffisante. Le charbon est un bon combustible qui brûle facilement. Toutefois, la combustion du charbon produit souvent du monoxyde de carbone, un polluant d’air intérieur qui est nocif.

En pratique, les trois phases de la combustion du bois surviennent simultanément. En effet, les gaz du bois peuvent s’enflammer pendant que les extrémités de la bûche sont rouges en raison de la combustion du charbon et que l’eau encore présente à l’intérieur du bois continue à s’évaporer. Pour brûler le bois efficacement, il s’agit de parvenir à une évaporation rapide de l’eau et de faire en sorte que la fumée brûle avant de quitter la chambre de combustion.

Dans les nouveaux modèles d’appareils à combustion évoluée, les flammes se répartissent en deux zones souvent visibles : celle de la flamme primaire qui s’élève du bois et celle de la flamme secondaire transparente qui tourbillonne au-dessus du bois. Lorsque le feu brûle ardemment, fermez les orifices d’alimentation en air comburant et vous verrez les flammes primaires devenir moins vives et plus petites. Pour obtenir une combustion efficace, assurez-vous de toujours avoir des flammes secondaires. Dans ces modèles perfectionnés, non seulement la combustion est meilleure et moins polluante, mais la flamme a meilleure allure, ce qui représente un avantage non négligeable.

Source : Canren.gc.ca

Granulé : regain de popularité ?

novembre 2013

Ils ne font peut-être pas un tabac dans les zones urbaines, où les foyers à gaz sont plus prisés, mais dans l’ensemble du Québec, leur popularité est croissante. Ce sont les poêles et foyers à granules.

Cousins des poêles à bois, ils brûlent en fait le même combustible, mais présenté sous une autre forme. Les granules sont une trouvaille plutôt géniale: fabriqués à partir des résidus de bois des scieries, ils permettent d’utiliser ce qui serait autrement jeté. Le bran de scie, pour devenir granule, est comprimé à des températures et pressions telles que le produit qui en résulte, de petits cylindres d’environ 6 mm de diamètre et 25 mm de longueur, se tient solidement sans nécessiter de colle ou d’autre additif. Le poêle ne brûle donc que du bois… version granulé.

Le poêle à granules connaît un gain de popularité ces temps-ci. À cause, entre autres, des coûts plus élevés du mazout, beaucoup de gens ont commencé à chercher un appareil de chauffage d’appoint, et le poêle à granules semble remporter les faveurs de plusieurs. Pourquoi? Voici les avantages que présentent ces appareils.

Un poêle aux rouages performants

Leur mode de fonctionnement fait des poêles à granules des engins bien différents des poêles à bois. Le combustible est placé dans une trémie (un réservoir en forme de pyramide inversée) située à l’arrière de l’appareil. Une ouverture à la base de la trémie permet aux granules de couler dans les rouages d’une vis sans fin, laquelle amène à la vitesse voulue les granules dans la chambre de combustion. Là, le feu brûle sans qu’on ait besoin de s’en occuper puisque son alimentation se fait automatiquement. Pour utiliser l’air efficacement, la plupart des appareils utilisent deux moteurs: un qui fait entrer l’air de la pièce dans l’appareil et le redistribue dans la maison pour diffuser la chaleur, et un autre qui évacue les gaz de combustion à l’extérieur.

Grâce à cette conception, le poêle à granules présente une très bonne efficacité de combustion. Il parvient à transformer 80 % du combustible en chaleur, ce qui est de dix points supérieur aux traditionnels poêles à bois. De plus, la combustion presque complète fait que très peu de particules (moins de 1 gramme à l’heure) trouvent le chemin de la cheminée: encore là, cette statistique place le poêle à granules en avance sur son cousin à bois.

En une douzaine d’années d’existence, le poêle à granules a beaucoup évolué. La plupart des appareils sont maintenant offerts avec thermostat, ce qui fait qu’on peut demander au poêle le degré exact de chaleur que l’on veut obtenir de lui (une chose difficile à faire avec le poêle à bois !). Cette constance dans le rendement fera le bonheur de ceux qui ne veulent pas trop s’occuper de leur flambée. À ce sujet, le poêle à granules réserve d’autres surprises. Son combustible, vendu en sacs de 20 ou 40 livres dans les grandes quincailleries, permet d’obtenir une autonomie de fonctionnement allant jusqu’à deux jours ! Plus de morceaux d’écorce à ramasser, plus de bois à fendre: c’est chauffer au bois tout en se simplifiant la vie. Et ce n’est pas fini: le poêle s’allume automatiquement !

Du côté des inconvénients, il faut noter que le poêle à granules fonctionne à l’électricité. La vis sans fin et les moteurs qui font circuler l’air et évacuent les gaz de combustion ne peuvent pas s’activer en cas de panne. Certains modèles peuvent toutefois être alimentés par une batterie en cas de panne. Autrement, si l’on craint les ratés d’Hydro-Québec, il faudra une génératrice. Côté entretien, il vous suffit de procéder à une inspection de l’appareil une fois l’an, ou selon la fréquence d’utilisation, pour éviter les complications.

Assez coûteux à l’achat, les poêles à granules ne demandent cependant pas de cheminée à haute température comme les poêles à bois. Certains peuvent même être installés avec un simple évent dans le mur extérieur. Les économies sont donc appréciables en bout de ligne: les avantages du poêle à granules lui permettent ainsi de rivaliser, sans gêne, avec les poêles à bois.

Source : MiCasa.Canoe.com

Cheminée : chauffage ou plaisir ? Et autres moyens de chauffage

octobre 2013

Avant d’installer une cheminée dans son logement, il est nécessaire de se poser plusieurs questions. La première concerne l’usage désiré, chauffage ou simple plaisir du feu ?

Il faut ensuite déterminer ses besoins en fonction du foyer, sans oublier le conduit de fumée, puis du style propre de la cheminée… Que le foyer soit ouvert ou fermé, on distingue généralement quatre styles de cheminée :

– Rustique ou à l’ancienne : il s’agit de la cheminée, intégrée au mur, avec poutre rustique en chêne, assemblée à l’ancienne et qui s’intègre dans un intérieur souvent rustique. Dans ce style, il faut généralement compter toutes les cheminées régionales souvent en briques, en pierres façonnées et en bois travaillé. Le cœur de l’âtre est en général composé de briques et de tuileaux. Le manteau imposant de la hotte est fait de briques.

– Classique : cette cheminée est souvent constituée d’un foyer à hauteur d’homme et d’une hotte en pierre avec des tablettes moulurées ou un blason, associée aux styles Louis IX, Louis XV, Renaissance…et des linteaux, soutenus par des jambages ou des colonnes. Plus on avance dans le temps, plus la taille du foyer se réduit, plus la hauteur de la tablette est basse et plus les ornements gagnent en sobriété. Généralement, l’habillage classique peut intégrer toutes sortes de foyers fermés. Alliant douceur des formes et plaisir du feu, la cheminée classique est un compromis entre l’authenticité d’un foyer ouvert et la sécurité d’un foyer fermé.

– Moderne ou contemporaine : ces cheminées associent des matériaux moins traditionnels, des formes et des couleurs qui permettent de s’adapter aux intérieurs les plus modernes. Foyer ouvert sur trois faces pour une cheminée en épi, foyer fermé pour une cheminée intégrée sans linteau, la cheminée moderne compte autant de versions que de constructeurs.

– Personnalisée : elle représente près de 50% du marché. Il suffit du dessin d’un architecte ou d’une photo et les constructeurs ou artisans réalisent votre projet, de l’étude (style et choix des matériaux, des assemblages des pierres, du travail du marbre ou du bois, de la résistance thermique) à la pose. On peut alors intégrer la cheminée dans un ensemble complet en y prévoyant les aménagements désirés.

Quel que soit le style, l’usage désiré, chauffage ou plaisir, va déterminer l’installation. Pour une petite flambée le week-end, usage ludique s’il en est, le choix sera plus esthétique que pratique. Dans le cas où la cheminée est destinée à chauffer, il sera nécessaire de prévoir un récupérateur de chaleur, le plus souvent placé dans les combles, qui pourra redistribuer l’air chaud dans les différentes pièces de la maison. Parfois, dans les vieilles demeures, cette solution peut se révéler plus intéressante financièrement qu’une nouvelle installation de chauffage.

Quel combustible pour votre cheminée : bois ou gaz ?

6 millions de maisons individuelles, en logement principal, sont équipées d’un appareil de chauffage au bois. Pour optimiser au mieux votre cheminée, le choix du combustible est primordial.

– Les essences de bois sont classées en deux grandes familles, les feuillus durs, qui comprennent par exemple, chêne, hêtre, frêne, châtaignier, charme, noyer…, et les résineux et feuillus tendres, à savoir, épicéa, sapin, pin, mélèze, peuplier, saule…

Avant d’acheter votre bois, vous devez distinguer l’essence du bois car les différences de densités affectent le comportement au feu (durée de combustion, crépitement…). La teneur en eau influe sur le poids et le pouvoir calorifique du bois. De ce fait, privilégiez l’achat à l’unité de volume plutôt qu’au poids.

Il est important que le bois soit bien sec au moment de la combustion, et ce pour plusieurs raisons. En effet, un bois humide fournit deux fois moins d’énergie qu’un bois séché et augmente les risques d’encrassement et de détérioration du matériel. D’un point de vue écologique, le bois vert libère également beaucoup plus de polluants. Pour obtenir un bois sec, il est préférable de stocker le bois à l’extérieur, sous un abri, pendant environ 18 à 24.mois pour un stère à l’air libre.

– Concernant les cheminées au gaz, elles ont aujourd’hui trouvé leur place dans nos foyers. Un système d’allumage et d’arrêt par télécommande se révèle très pratique pour les personnes âgées ou à mobilité réduite car elle épargne la corvée bois et ne nécessite que peu d’entretien.

A chaque mode de vie correspond sa cheminée, il suffit donc à chacun de se poser les vraies questions pour connaître le bonheur d’une flambée

L’électricité

Il existe de nombreuses possibilités de chauffage électrique. La plupart sont basées sur l’utilisation de résistances, on parle alors d’effet joule. Dans ce cas, choisissez des appareils radiants. L’électricité reste le plus cher à l’utilisation, est souvent très inconfortable au quotidien et n’est pas forcément le moins onéreux à l’investissement.

Le chauffage thermodynamique, quantà lui, utilise une pompe à chaleur. Ce mode est de plus en plus utilisé et les coûts en sont de plus en plus compétitifs.

Le gaz propane

L’énergie propre par excellence : stockée dans une cuve, elle permet d’assurer le chauffage, l’eau chaude et la cuisson. Jusqu’à il y a peu, un des meilleurs rapport qualité prix sans doute, bien que les coûts aient augmenté ces dernières années.

Le fuel domestique

Le fioul demeure bon marché mais son prix subit les aléas du prix du pétrole. Il peut assurer la production d’eau chaude mais pas la cuisson et l’investissement chaudière
– ballon d’eau sera souvent plus onéreux que pour le gaz.

Le gaz naturel

C’est de nos jours l’énergie la moins chère. L’inconvénient majeur est qu’elle dépend de la proximité du réseau GDF, généralement en milieu urbain ou semi-urbain.

Quoi qu’il en soit, choisissez votre chauffage en fonction de son coût d’utilisation, de votre style de consommation, de votre mode de vie et n’hésitez pas à demander des « simulations » afin de vous donner un ordre de prix à l’investissement et à l’utilisation

Source : CentreImmo.com