Foyers performants si le bois est sec

janvier 2017

Quoi de mieux qu’un bon feu de foyer lorsque les nuits sont de plus en plus fraîches. En automne ou en hiver, un poêle à bois est toujours bien apprécié! Mais comment choisir son bois de chauffage efficacement?

Il est recommandé d’acheter du bois de chauffage au printemps et de le faire sécher à l’extérieur. Bien plus simple en milieu rural, il est bien entendu plus difficile d’entreposer le bois lorsqu’on habite en ville, car l’espace nécessaire est souvent restreint. Alors que faire?

Choisissez votre détaillant
Il est primordial de choisir un bon détaillant qui pourra vous fournir votre bois de chauffage. Allez ensuite vous y rendre sur prendre pour vérifier la qualité du produit. Pensez également à demander à vos amis ou à vos voisins afin qu’ils puissent vous recommander un expert qui vous fournira du bois de qualité.

Du bois sec!
Pour brûler de façon optimale, vos bûches doivent être sèches, car la présence d’eau dans le bois exige une dépense d’énergie supplémentaire lors de la combustion. En fait, le séchage du bois est bien plus important que le type d’essence choisi.

Lorsque votre bois brûle, la majeure partie de l’énergie qu’il produit permet de chauffer l’eau qu’il contient afin qu’elle s’évapore. Ainsi, un bois vert ou mal séché a un taux d’humidité beaucoup plus élevé, qui diminue son apport en énergie et ainsi la qualité de votre chauffage.

Pour savoir s’il est sec, il est possible de se fier à quelques signes :

– Le bois est fendillé aux extrémités. Plus les craquelures et les gerces sont grosses et profondes, plus le bois est sec.
– Une bûche séchée à l’air libre est plus lourde qu’une du même volume en bois vert.
– Les bûches font un bruit sec lorsqu’elles sont frappées l’une contre l’autre
– Le bois semble plus foncé

Si elles sentent le bois frais, c’est signe qu’elles seront sans doute difficiles à faire brûler. Dans ce cas, il se peut que de l’eau semble s’en échapper et vous devriez refuser la livraison, puisque le bois vert provoque beaucoup plus de fumée, mais beaucoup moins de chaleur.

De plus, si vous entendez de petits grésillements ou de légers sifflements, le bois sera sans doute moins efficace et vous risquerez d’encrasser votre cheminée en augmentant les risques d’incendie.

N’oubliez pas de demander une facture ou un reçu spécifiant le nom de l’essence, la qualité, le nom et l’adresse du fournisseur.

Bois dur ou mou?
Les essences de merisier, de hêtre et d’érable sont généralement celles qui vous offriront une excellente performance énergétique. Le chêne, le frêne ou l’orme sont également des variétés très utiles pour les températures hivernales puisqu’elles brûlent lentement.

Le bois mou peut aussi être utilisé, contrairement à ce que plusieurs pourraient croire. Le bouleau blanc, la pruche, le pin blanc ou le sapin peuvent être très agréables lorsque la température est clémente. Elles font notamment un charmant son de crépitement qui est idéal pour des soirées romantiques.

Les bûches synthétiques
Fabriquées à partir de sciures de bois ou de bran de scie, les bûches synthétiques sont enduites de paraffines ou compressées et dégagent plus de chaleur tout en émettant moins de particules polluantes. Elles brûlent aussi plus longtemps, mais sont plus onéreuses que le bois traditionnel, à moins de l’acheter en vrac.

Vous avez des questions concernant votre système de chauffage au bois? Contactez les professionnels de Foyers Cadieux dès aujourd’hui!

Bonne nouvelle pour ceux qui désirent devenir écoresponsables!

décembre 2016

Foyers Cadieux est fièr de vous annoncer que grâce au gouvernement du Québec, les propriétaires de maison qui désirent changer leur système de chauffage pourront avoir accès à un programme économique leur permettant de bénéficier d’un énorme rabais. En effet, le gouvernement du Québec a annoncé le mois passé dans le cadre de sa politique économique, qu’il allait offrir un crédit d’impôt et une bonification du programme d’aide financière pour aider les particuliers qui voudraient faire des rénovations résidentielles écoresponsables.

Écorénov

Le premier programme, ÉCORÉNOV, est destiné aux particuliers qui font affaire avec un entrepreneur qualifié en rénovation écoresponsable. Le contrat doit être signé entre le 7 octobre 2013 et le 1er novembre 2014. Celui-ci donne droit à un crédit d’impôt de 20% sur un montant de rénovation devant se situé entre 2500$ et 10 000$ par habitation admissible.

Pour ce qui est du remplacement des systèmes de chauffage, Foyers Cadieux tient à vous tenir au courant sur les produits et services admissibles:

Pour votre remplacement de système de chauffage : foyers, poêles au propane ou au gaz naturel, etc…, voici les systèmes de chauffage autorisés pour l’obtention du crédit d’impôt:
un générateur d’air chaud homologué ÉNERGY STAR dont l’efficacité annuelle de l’utilisation de combustible (Annual Fuel Utilization Efficiency (AFUE)) est d’au moins 95 %, et qui est muni d’un moteur à courant continu (CC) sans balai;
un générateur d’air chaud sans dégagement dont l’AFUE est d’au moins 95 %, si l’habitation est une maison mobile;
une chaudière homologuée ENERGY STAR dont l’AFUE est d’au moins 95 %.

Pour un remplacement d’un appareil de chauffage au bois intérieur, voici les remplacements permis:
L’appareil doit être conforme à la norme CSA-B415.1-10 ou à la norme 40 CFR Part 60 Subpart AAA de l’Environmental Protection Agency (EPA)
L’appareil peut être un foyer à granules , soit un poêle, un générateur d’air chaud, ou une chaudière au bois, maïs, grains ou noyaux de cerises.
L’appareil peut être un corps de chauffe intérieur en maçonnerie.

Pour un remplacement d’une chaudière extérieure à combustible solide, le remplacement est permis mais ne doit pas dépasser la puissance de l’ancien appareil. Les travaux permis sont les suivants: Le remplacement par:
un système de chauffage extérieur au bois conforme à la norme CAN/CSA-B415.1
un système de chauffage extérieur au bois selon le programme Outdoor Wood-Fired Hydronic Heater de l’Environmental Protection Agency (EPA) (OWHH Method 28, phase 1 ou 2)

Le but de ce programme est d’avoir un impact positif sur l’énergie et ultimement sur l’environnement. Tous les remplacements doivent donc être approuvés par l’entrepreneur responsable des travaux pour que ceux-ci répondent aux normes reconnues. Après quoi, l’entrepreneur doit remplir et apposer sa signature sur le formulaire : Attestation de conformité de biens à des normes écoresponsables. Vous pourrez par la suite faire votre demande de remboursement dans votre déclaration de revenus.

Rénoclimat et Chauffez vert

Cet autre programme est divisé en 3 volets :
-Amélioration de l’isolation
-Amélioration de l’étanchéité
-Installation ou remplacement de systèmes mécaniques (qui inclut le remplacement des systèmes de chauffage utilisant le mazout, le propane ou tout autre combustible fossile à l’exception du gaz naturel)

Cette dernière mesure nommée Chauffez vert est toute simple : les systèmes de chauffage doivent être remplacés par des systèmes alimentés avec des énergies renouvelables, comme l’énergie hydroélectrique, géothermique, éolienne ou solaire. Pour obtenir une aide financière, les particuliers doivent remplir le formulaire en ligne et envoyer les pièces justificatives après les travaux à l’adresse courriel suivante:
chauffezvert@mrn.gouv.qc.ca . Les appareils de chauffage d’appoint ne sont toutefois pas admissibles.

Chauffage: bien choisir sa corde de bois

novembre 2016

Le sapinage encrasse la cheminée. Le tremble ne dégage pas assez de chaleur. Le bois noir est à proscrire. Le bois vert aussi. Un minimum de connaissances est requis pour acheter le meilleur des bois de chauffage, opération plus complexe qu’on ne l’imagine.

Acheter son bois n’est pas si simple. Il faut faire preuve de vigilance. De beaucoup de vigilance.

Le vendeur doit être en mesure de préciser la sorte de bois qu’il offre, à quel moment celui-ci a été coupé et combien de temps il a séché. «Un bois séché un an à l’air libre aura de 25 à 30% d’humidité. Il brûlera moins bien et polluera plus. Un bon bois, c’est moins de 20% d’humidité et il faut deux ans pour arriver à ça», explique Sylvain Naud, président d’Éconaud Bois de chauffage.

Le consommateur qui souhaite investir un peu plus peut demander du bois séché au four. Grâce à un taux d’humidité très faible, sans champignons ni insectes, ce type de produit est encore plus efficace. «Ce que les gens déboursent en surplus à l’achat, ils l’économisent en quantité», ajoute le spécialiste d’Éconaud en parlant du bois séché au four.

Le bois coupé en hiver est habituellement plus sec parce qu’il est récupéré en dehors des périodes de sève.

Quant à la production de chaleur, «elle varie d’une essence à l’autre, mais on préfère l’érable, le chêne, le hêtre ou le merisier qui ont de bonnes valeurs calorifiques», suggère Christian Lalande.

Livraison et entreposage

L’acheteur doit être sur place au moment de la livraison pour éviter les mauvaises surprises. Il faut vérifier la qualité du bois et mesurer la corde avant le déchargement pour s’assurer que l’on reçoit la quantité achetée. On ne doit pas accepter la livraison de bois en vrac, placé pêle-mêle dans la boîte d’un camion, puisque cette validation de volume devient impossible.

Sylvain Naud recommande de corder le bois dans un endroit bien aéré et à l’abri des intempéries: «Si on enveloppe le bois, l’humidité y reste emprisonnée et les bûches vont pourrir. Il faut laisser le bois respirer et lui permettre de poursuivre son processus de séchage. Une toile sur le dessus, et c’est tout.»

Trouver un bon fournisseur

Les vendeurs indépendants de bois de chauffage abondent sur les petites annonces. M. Naud fait une mise en garde contre les vendeurs de bord de chemin qui vendent moins cher, sans taxes, donc au noir. «Comme c’est souvent un bois de mauvaise qualité et trop humide, prévient-il, il ne brûlera pas bien.»

Pour ne pas être déçu, mieux vaut obtenir quelques bonnes références sur le vendeur avant d’acheter.

Au Canada, à peu près n’importe qui peut vendre du bois, alors qu’en Europe, les sociétés doivent être certifiées pour le faire. On y exige du bois sec qui pollue moins. Cette norme, appelée EN Plus, vient réglementer toute la chaîne de production de bois de chauffage, de la coupe à la livraison chez le consommateur.

Ici, c’est donc au consommateur de poser beaucoup de bonnes questions au vendeur.

Une option plus propre

Mirabûches, entreprise de Mirabel, vend des bûches de bois franc faites à partir de résidus de planchers, moulures et meubles. «Avec une presse de 300 tonnes, on moule des bûches rectangulaires. Comme les résidus proviennent de bois franc qui a déjà été séché au four, on obtient un produit avec de 6 à 7% d’humidité», explique Chantal Bertrand, une des trois copropriétaires.

Moins salissantes, performantes, peu polluantes et faciles à entreposer, ces bûches fabriquées en usine gagnent en popularité malgré leur coût supérieur.

Cinq trucs pour savoir si le bois est sec

> Les extrémités des bûches de bois sec présentent des fissures et des gerces caractéristiques.

> Le bois de chauffage voit sa couleur passer du blanc ou crème au jaune ou au gris à mesure qu’il vieillit.

> Si l’on frappe deux bûches l’une contre l’autre, les bûches sèches font un bruit sec et creux, alors que celles qui sont mouillées font un bruit sourd.

> Lorsqu’on fend le bois, si la surface nouvellement exposée semble humide et fraîche, c’est que le bois manque de séchage. S’il paraît sec et chaud, il a suffisamment séché.

> Si le bois produit des sifflements en brûlant, c’est qu’il est encore trop chargé d’humidité.

Source: Le guide du chauffage au bois résidentiel, Société canadienne d’hypothèque et de logement, 2008.

Un système de chauffage bien entretenu assure de passer l’hiver au chaud

octobre 2016

À l’approche de la saison hivernale, la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ) rappelle aux consommateurs qu’il est important de faire effectuer une mise au point de leur système de chauffage.

Un entrepreneur spécialisé saura répondre aux questions et proposer une procédure d’entretien adaptée à chaque système de chauffage. (Photo gracieuseté CMMTQ)
Qu’il soit à air pulsé ou à eau chaude et que sa source d’énergie soit le mazout, le gaz naturel, le propane, l’électricité ou la bi-énergie, un système de chauffage est comparable à une automobile : une mise au point est essentielle pour obtenir un rendement optimal, limiter la consommation énergétique, prévenir les bris éventuels et le remplacement de pièces défectueuses ou sur le point de l’être ainsi que pour assurer le confort et la sécurité des occupants. Un entrepreneur membre de la CMMTQ saura répondre à vos questions et vous proposera une procédure d’entretien adaptée à votre système.

Mise au point

Afin d’assurer la meilleure efficacité énergétique des équipements, l’entrepreneur devrait procéder à la vérification périodique (au moins une fois l’an) des éléments suivants :

• l’étanchéité et la propreté de l’échangeur de chaleur de l’appareil;

• l’apport d’air dont dispose l’appareil à combustion pour suffire à son bon fonctionnement;

• l’étanchéité et la propreté du tuyau à fumée et de la cheminée;

• les différentes composantes de l’appareil et du réseau de distribution.

Pour les appareils au mazout, l’entrepreneur devrait :

• faire l’analyse de combustion et mesurer : la teneur en CO des gaz, la température des gaz afin d’assurer un tirage adéquat de la cheminée, le tirage du tuyau à fumée et de la chambre à combustion de l’appareil, la densité de la fumée;

• procéder à l’ajustement des électrodes et vérifier l’état ainsi que les caractéristiques du gicleur;

• vérifier la condition de la chambre à combustion;

• s’assurer de l’ajustement adéquat de la pression de la pompe à mazout;

• vérifier les contrôles de sécurité et le système d’allumage;

• s’assurer du fonctionnement adéquat du volet barométrique du tuyau à fumée.

Pour les appareils à gaz naturel ou au propane, il lui faudra :

• s’assurer d’obtenir une pression adéquate de l’alimentation principale en gaz et au régulateur de l’appareil;

• vérifier le fonctionnement des contrôles de sécurité et du système d’allumage;

• procéder à une analyse en combustion du système de chauffage.

Évidemment, plusieurs autres éléments du système doivent être examinés durant la mise au point. En fait, il faut retenir qu’un système négligé et mal entretenu coûte plus cher à faire fonctionner sans donner pleine satisfaction, alors qu’une mise au point annuelle permet d’assurer une température intérieure confortable.

Notez également que même si un système de chauffage est bien entretenu, un bris mécanique est toujours possible. C’est pourquoi il est fortement recommandé d’installer un détecteur de monoxyde de carbone (CO) qui a pour fonction de vous avertir en cas d’infiltration de ce gaz dans votre environnement.

Rappelez-vous qu’un entrepreneur membre de la CMMTQ est le spécialiste tout désigné pour installer et entretenir un système de chauffage car il détient les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’exécution de tels travaux. Avant de confier vos travaux à un entrepreneur, vérifiez s’il est titulaire de la licence appropriée en consultant le site de la CMMTQ (www.cmmtq.org) ou de la Régie du bâtiment du Québec (www.rbq.gouv.qc.ca).

Améliorer son chauffage : Avec le gaz, c’est tout naturel !

septembre 2016

Pourquoi choisir entre confort et économies ? Ou entre design et écologie ? Avec une installation fonctionnant au gaz naturel, combinez les atouts de cette énergie économique et durable qui propose des solutions innovantes et performantes.

Dans un projet de rénovation de logement, la question du chauffage et de la production d’eau chaude est cruciale. Faudra-t-il changer tout le système ? Une simple évolution sera-t-elle suffisante ? Vers quelle énergie se tourner ? Pour quel coût ?

Des solutions existent sur le marché, comme le gaz naturel, une énergie aux multiples ressources. Cette ressource naturelle est peu émettrice de CO² et s’associe parfaitement aux énergies renouvelables. Vous pouvez bénéficier, grâce à elle, d’équipements de chauffage à la fois esthétiques et respectueux de l’environnement, performants et économiques, mais aussi technologiques et design.

Concilier confort et esthétisme
C’est décidé, vous passez au chauffage central, pour la chaleur douce et constante qu’il procure, mais hors de question de nuire à l’esthétique globale de votre logement. Rassurez-vous, il est aujourd’hui possible de faire disparaitre les tuyaux du circuit de chauffage en les dissimulant dans des coffrages spécifiques ou dans du mobilier conçu pour les masquer (placards, bibliothèques…). Même les émetteurs de chaleur savent se faire discrets tout en étant très performants. Ils peuvent même s’intégrer dans les cloisons et les sols par exemple, grâce aux murs et planchers chauffants ! À l’inverse, il est aussi possible de jouer avec ces équipements pour agrémenter la décoration existante. C’est ce que permettent par exemple les radiateurs « déco », qui jouent sur le design et le graphisme. Ou, dans un autre registre, les poêles et inserts au gaz naturel. Avec ces appareils, le système de chauffage se fait oublier pour laisser place à l’esthétisme et au plaisir.

Un chauffage efficace qui respecte la nature
Vous souhaitez remplacer votre chauffage existant par un équipement plus performant, mais aussi respectueux de l’environnement ? Une combinaison d’énergie solaire et de gaz naturel vous le permet, par l’installation d’un chauffe-eau solaire individuel et d’une chaudière à condensation. Les panneaux placés sur le toit transforment le rayonnement solaire en chaleur (solaire thermique), en profitant d’une source d’énergie gratuite et inépuisable. Ils sont complétés par une chaudière à condensation, très performante et utilisant le gaz naturel, qui vient en renfort pour un confort optimal, même en hiver. Ces équipements permettent de réaliser des économies d’énergie allant de 30 à 60 % par an, pour couvrir les besoins d’eau chaude et de chauffage. Et avec ce type d’installation, les performances énergétiques du logement sont améliorées, un plus indéniable pour sa valeur patrimoniale.

Dans nos cheminées,le pellet est la star du moment

août 2016

Pour plusieurs raisons : vendus en sacs de 15 kilos , ils nécessitent un stockage moins fastidieux et plus propre que les bûches et leur autonomie de combustion est bien plus grande (entre 10 et 15 heures par sac en fonction de la chaleur demandée, contre 45 minutes pour une bûche).

Le pellet a par contre plusieurs inconvénients : le prix plus élevé du poêle ou de l’insert et le manque d’authenticité et de nostalgie de la flamme. Rien ne vaut, en effet, l’esthétique et l’odeur d’une bonne bûche… « Le fonctionnement d’un poêle ou d’un insert à pellets est pareil au chauffage central, explique Werner Roelen, chef de produit chez Saey, importateur exclusif pour le Benelux des poêles et inserts à pellets de la marque italienne Superior. On détermine la chaleur que l’on souhaite dans la pièce grâce à un thermostat et le dispositif fait le reste en réglant l’intensité de la flamme. Le poêle ou l’insert à pellets peut également être programmé. On peut ainsi lui demander de s’allumer tout seul une demi-heure avant de se lever le matin par exemple. Pratique ! Seule obligation : il a besoin d’être installé à côté d’une alimentation électrique. »

Clairement, le pellet dans nos cheminées est donc une solution d’avenir. « Mais il a déjà fait son trou chez nous, insiste Werner Roelen. Si quelque 40.000 poêles et inserts à bois sont vendus chaque année en Belgique, entre 15.000 et 20.000 systèmes à pellets sont écoulés parallèlement. Ceux-ci enregistrent une percée vraiment très importante. Il suffit de voir le nombre croissant de fabricants et d’importateurs. »

À quand une maison entièrement chauffée avec un poêle à pellets ? « Je n’y crois pas, tranche Jan De Klerck, acheteur chez Van Marcke. Ils pourraient convenir dans une maison passive, mais pas dans une maison normale car leur puissance est trop faible. Et si on développait celle-ci, les poêles deviendraient trop grands et peu esthétiques. »

Werner Roelen conclut en évoquant une solution hybride déjà présente sur le marché, même si elle est encore limitée. « Les systèmes à pellets chauffent non seulement une pièce de la maison, mais aussi un ballon d’eau chaude sanitaire. L’été, ce dernier serait alimenté par des panneaux solaires et l’hiver par les pellets. »

Les différentes solutions de chauffage pour votre maison

juillet 2016

A la campagne ou à la ville, les besoins et exigences, quant au système de chauffage, peuvent être bien différentes ! Mais ce qui est valable pour l’un devrait l’être pour l’autre !

Le choix de la source d’énergie dont on se servira, lors de l’acquisition d’une nouvelle maison et de l’installation ou la rénovation du système de chauffage, est primordial ! En effet, celui-ci va conformer un certain nombre de choix et de dépenses ou gains futures (l’utlisation, par exemple, d’une énergie renouvelable illimitée comme le soleil n’aura pas le même coût que du fioul !).

On n’en parle beaucoup actuellement. Les énergies fossiles sont des sources d’énergies utilisant la combustion de matières issues de la transformation de produits de la Terre. Cela signifie donc que nous en extirpons ces matières pour les brûler et en tirer de l’énergie. On trouve :

Le pétrole (et son dérivé le fioul)
Le gaz naturel
Le charbon
Les autres (gaz de Schiste…)
Nos pays européens sont peu pourvus de ces matières premières. Il est donc nécessaire de les importer, cela donc un prix, fixé par les marchés mondiaux…

Il faut également savoir que le bois est une énergie fossile mais la grande différence est que cette source est renouvelable à moyen terme, le temps que les arbres repoussent… On parle de source primaire renouvelable…

Il est essentiel de faire la différence entre les 2. « Renouvelable » ne veut pas dire « écologique » et inversement…

Le soleil (énergie solaire) fournit une énergie illimité (à échelle humaine) et considérable. Il suffit de savoir la convertir pour chauffer son eau sanitaire ou même produire de l’électricité.
Le vent (énergie éolienne) est également illimité et (c’est là que le bât blesse, selon les endroits) particulièrement puissante. La localisation est essentielle pour son utilisation.
La terre (biomasse) : là-encore, la terre peut fournir énormément, à celui qui saura bien l’apprivoiser. Les PAC géothermiques ou les puits canadien se servent de son énergie.
L’eau (énergie hydraulique) : il n’y qu’à voir la puissance d’un courant d’eau dans une rivière pour se rendre compte que cette force-là peut et doit être considérée comme une énergie de premier ordre !

A partir de toutes ces énergies, on pourra donc se chauffer ou créer de l’électricité durable et illimitée ! L’électricité est aujourd’hui rentrée complètement dans nos ménages et les besoins augmentent constamment, à un niveau tant national que mondial ! C’est pourquoi il est essentiel de se poser les bonnes questions !

Comment réussir son barbecue

juin 2016

Agréable perspective s’il en est, un barbecue peut aussi se transformer en désastre sans un minimum d’organisation. Suivez nos conseils pour réussir vos grillades et régaler vos proches.

Réussir ses grillades
Dans le cas d’un barbecue au charbon de bois traditionnel, il est indispensable d’allumer le feu 45 minutes à 1 heure à l’avance. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est le temps qu’il faut pour obtenir des braises suffisamment incandescentes. Ce sont en effet les braises qui cuisent les aliments et surtout pas les flammes qui se contentent de brûler la surface des aliments.

En ce qui concerne la cuisson en elle-même, il est important de prendre en compte les spécificités de chaque type de produit. A la chaleur, une côte de bœoeuf ne réagit évidemment pas de la même façon que du poulet. Dans tous les cas, la grille doit se situer au minimum à 10 cm du foyer pour éviter toute carbonisation excessive. Sachez encore que le grillage nécessitera votre attention exclusive, pas question de laisser vos braises seules trop longtemps.

Toutes les recettes au barbecue
Les viandes rouges telles que le bœoeuf supposent une cuisson forte et brève pour combler les amateurs de viande saignante. Dans ces cas-là, prévoyez donc suffisamment de braises et une grille placée assez bas.

Pour les viandes blanches comme le poulet, la dinde ou le lapin, la cuisson doit être plus diffuse de façon à obtenir des viandes cuites uniformément à la surface comme près des os. Les poissons – sauf peut-être le thon que l’on mange rosé – préféreront aussi un grille placée relativement loin du foyer de braises.

Quant aux légumes, de par leur fragilité, il est préférable de les ménager. C’est d’ailleurs parce qu’ils tiennent moins la chaleur qu’il est conseillé de ne pas mélanger légumes et viande sur une même brochette, mais de les cuire sur des pics séparés. D’autre part, certains aliments très longs à cuire, on pense notamment aux pommes de terre ou au maïs, gagnent à être précuits à l’eau quelques minutes avant de passer sur le grill.

Quelques conseils pour un grillage serein
Pensez à lustrer la grille avec un papier absorbant imbibé d’huile avant de vous lancer pour empêcher que les aliments n’y attachent. Puis nettoyez la grille avec une brosse en fer après utilisation.

En cas de flammes, jetez une poignée de gros sel sur les braises. Cela aura pour effet de les protéger et de les humidifier légèrement. Autre alternative : se munir d’une bouteille d’eau dont vous aurez troué le bouchon pour agir comme extincteur sur les flammes.

Ne saler les viandes rouges qu’au moment de servir. Le sel ayant tendance à faire dégorger les aliments de leur jus, on obtient très vite une viande sèche et caoutchouteuse.

Utilisez une pince plutôt qu’une fourchette. Plus pratique pour retourner les aliments, une pince possède en plus l’avantage de ne pas les abîmer. Les merguez et saucisses par exemple (qu’il vaut mieux ne pas piquer, n’en déplaise à certains) ne perdront pas tout leur jus et ne seront pas sèches.

Sortez les aliments au dernier moment, et au fur et à mesure de vos cuissons. Les effets conjugués de la chaleur et des insectes environnants risqueraient de sérieusement endommager la qualité de vos produits.

Chauffage, ambiance et si l’iPhone s’occupait de tout ?

mai 2016

Dire qu’Apple s’intéresse toujours plus à la place de l’iPhone dans la voiture n’est pas vraiment étonnant. iOS 7 devra d’ailleurs amplifier la relation entre la voiture et notre smartphone préféré.

Si l’on en croit un brevet découvert dernièrement, les équipes d’Apple n’ont pas l’intention de s’arrêter là. Profil de chauffage, de position du siège et j’en passe, l’iPhone pourrait aller beaucoup plus loin :
L’idée derrière ce brevet est particulièrement intéressante. En somme, l’iPhone stockerait un profil d’utilisateur qui s’activerait en entrant dans la voiture. Réglage du siège, du volant, position du rétroviseur, mais également préférence de chauffage ou de climatisation, tout se mettra immédiatement aux gouts de l’utilisateur.

Bien étendu, certains constructeurs haut de gamme proposent déjà ce type de profils d’utilisateurs sans pour autant voir recours à l’iPhone, mais Apple va une fois de plus au bout du raisonnement.
En effet, dans le brevet la firme de Cupertino imagine qu’il serait possible d’emmener avec soi son profil dans sa propre voiture, mais également dans n’importe quelle autre qu’il s’agisse de la voiture d’un ami, d’un parent, d’une voiture de location ou je ne sais quoi d’autre.

Ce qui est possible en voiture doit également être possible à la maison. En utilisant la même technologie, les ingénieurs d’Apple imaginent qu’il serait possible réguler la température de la maison, l’éclairage ou même encore la TV.

Bien entendu, l’intégration de ces systèmes n’est pas pour demain, mais on voit ici qu’après la portabilité, il y a bien des chances pour que la prochaine étape, celle des objets connectés soit déjà en marche et nous réserve de nombreuses surprises.

Conseils pour l’achat de bois énergie

avril 2016

– Conseil N°1 : Préférez les essences de bois durs : chene , charme, hêtre, frêne.
Ils dégagent plus d’énergie.
Le chene n’a pas que des avantages, il met du temps à monter en température et fume plus.
– Conseil N°2 : Brûlez du bois sec, idéalement à moins de 20% d’humidité.
Pour y parvenir, soit vous achetez du bois sec de 2 ans en moyenne, soit vous achetez du bois au printemps pour l’hiver suivant.
Un testeur d’humidité (disponible sur allobois.com a moins de 20€) vous donnera une idée du taux d’humidité.
A défaut, cognez 2 buches entre elles, si le son est sec, le bois est sec.
– Conseil N°3 : Privilégier les engagements qualité France Bois buches ou label NF que ce soit pour les bûches ou les granulés ( on parle alors des normes Din+, En+ et NF Biocombustibles Haute Qualité)
– Conseil N°4 : Le chauffage sera d’autant plus économique vous vous utilisez un appareil performant et la performance peut se mesurer en terme de rendement mais aussi de puissance (car il faut une puissance adaptée au besoin énergétique de votre habitation).
Cela passe aussi souvent par une bonne gestion des arrivées d’air afin d’optimiser la température de combustion et donc la combustion des gaz.
– Conseil N°5 : Enfin il faut entretenir son installation (nettoyage, ramonage), c’est une question de sécurité mais là encore de performance.

Au final gardons en tête que la performance de votre chauffage au bois est vecteur d’économie mais elle préserve aussi l’environnement en diminuant les rejets de particules dans l’air. La qualité de l’air s’en ressent !