Priorisons la technologie verte

Priorisons la technologie verte

septembre 2013

L’environnement est au coeur de nos valeurs et préoccupations actuelles; et la protection de l’environnement demeure au coeur des préoccupations de Centre d’énergie Cadieux Ltée. C’est pourquoi nous n’offrons que des appareils de chauffage d’appoint qui répondent aux normes anti-polluantes les plus strictes.

Les technologies de chauffage principal, telles que les fournaises électriques ou au gaz, restreignent les consommateurs. Elles créent une dépendance à l’égard de grandes corporations qui elles, polluent et haussent constamment leur prix. Alors que les consommateurs sont impuissants devant ces corporations, le système de chauffage d’appoint devient de plus en plus utile, voire nécessaire.

Pour bien comprendre l’impact que peut avoir un sytème de chauffage d’appoint sur l’environnement, il faut porter un regard général sur le phénomène de la pollution. D’abord, il faut connaître les types de pollution; ensuite, il faut s’intéresser à l’impact de l’électricité et du gaz (naturel et propane) sur l’environnement; enfin, il faut tenter de comprendre comment la nature en elle-même peut nous aider à combattre la pollution. Bref, il faudrait mieux considérer le rôle joué par un appareil de chauffage d’appoint sur la « scène écologique ».

Les types de pollution : du smog aux gaz à effet de serre

L’erreur commise le plus fréquemment lors des discours environnementaux est de comparer entre eux des appareils qui produisent des types de pollution différents. Par exemple, les automobiles émettent beaucoup de gaz à effet de serre (GES) et un peu de SMOG. Certains poêles au bois peuvent produire du SMOG mais pas de GES. Il paraît juste d’affirmer que les automobiles polluent moins que les poêles au bois, si on se base sur la comparaison de SMOG seulement. Ici on fait de la manipulation d’informations, comme omettre de considérer aussi le type de pollution.

La pollution est un phénomène complexe en raison de ses différentes natures ou formes. Parmi les types de pollution les plus connus, il y a le SMOG et les GAZ À EFFET DE SERRE (GES). D’une part, le SMOG est constitué de particules en suspension dans l’air. Si inhalées, ces particules peuvent bloquer nos poumons et créer de graves problèmes de santé (asthme, bronchite, problème neurologique). D’autre part, les GES, dont les principaux sont le méthane et le gaz carbonique, forment un écran autour de la terre, qui empêche la chaleur de sortir de la terre. C’est ce phénomène qu’on appelle le réchauffement climatique.

Conséquences de l’électricité et du gaz sur l’environnement

Ceux qui pensent que l’hydro-électricité est la solution pourraient bien se tromper… Pour subvenir à nos besoins d’énergie, nous détournons des rivières importantes et noyons des forêts entières; en guise d’exemple, rappelons-nous le projet Eastman 1 en septembre 2006. Ces forêts se décomposent dans l’eau en polluant de mercure le cours d’eau, et en y relâchant du méthane ( un gaz à effet de serre 20 fois plus élevé que le gaz carbonique) (1). Après plus de 40 ans, le réservoir de la Baie James est encore pollué (2). Qui plus est, Hydro-Québec un des plus important utilisateur de pesticides au Québec (3).

D’un autre côté, les éoliennes demeurent intéressantes, mais elles sont bruyantes et onéreuses, et peu efficaces car en fonctionnement à 30% du temps seulement. On sait que Hydro-Québec paye 12,9¢ du killowatt pour de l’énergie éolienne. Si les Québécois payent leur électricité moins de 8¢ du killowatt, ont-ils les moyens de s’offrir l’énergie éolienne ? Pas vraiment. Elles est plutôt revendue aux Etats-Unis, pour que les Américains s’énergisent sans polluer…

Pour sa part, l’énergie solaire reste aussi onéreuse et peu efficace que l’énergie éolienne. De plus, la fabrication de panneaux solaires pollue; et ces derniers ne se recyclent pas et ne se décomposent pas. Bref, la gestion écologique des panneaux solaires désuets demeure encore problématique… Et le gaz naturel ou propane n’est guère mieux, étant donné qu’il fait partie des combustibles fossiles. Il nous faut émettre plusieurs gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour l’extraire du sol et pour le traiter. Ensuite, lorsque nous utilisons le gaz, nous produisons encore d’autres gaz à effet de serre. Ces nouveaux GES s’ajoutent à tous ceux déjà présents dans l’atmosphère; et ils prendront des milliers d’années avant de redevenir fossiles dans la terre.

La nature peut nous aider à combattre la pollution

La nature contient des éléments qui peuvent nous débarrasser du SMOG. Le SMOG, composé de particules chimiques et biologiques, finit par retomber avec la pluie. Les particules biologiques, comme celles produites par un feu de bois, servent de nourriture aux insectes et d’engrais aux arbres. Par contre, les particules chimiques, comme celles produites par une automobile, salissent le sol et nuisent à la croissance des végétaux qui l’absorbent. Si nous ne les nettoyons pas, la nature finira par les ensevelir et mettra des centaines d’années pour les décomposer…

Comme pour le SMOG, il existe dans la nature une solution pour diminuer les GES. On sait que le gaz carbonique est absorbé par les arbres et par les végétaux. Ils l’emmagasinent dans leurs tissus pour grandir. Ce qui revient à dire que nos forêts agissent comme des énormes poumons qui purifient l’air et réduisent la quantité de gaz à effet de serre. Mais lorsqu’un arbre a terminé sa croissance, il n’absorbe plus de gaz carbonique. En le coupant, on permet à de jeunes poussent de recevoir plus de lumière et d’absorber du carbone à leur tour. La coupe sélective demeure donc importante pour optimiser l’absorption des GES dans nos forêts. Finalement, l’arbre coupé se décomposera inévitablement et dégagera le gaz carbonique qu’il aura accumulé. Si nous brûlons ce bois dans un appareil écologique, c’est-à-dire conçu pour brûler les gaz, comme un poêle au bois EPA, nous éliminerons ce GES de l’atmosphère et le transformons en énergie pour chauffer notre maison.

Le rôle écologique des appareils de chauffage d’appoint

Les foyers décoratifs et de maçonnerie causent beaucoup plus de SMOG qu’un foyer au gaz, surtout si les gens s’en servent comme des incinérateurs à déchets. Les vieux poêles à combustion lente émettent encore plus de SMOG que les foyers. C’est pourquoi les gouvernements américain et canadien ont institué une norme qui détermine le seuil à partir duquel un poêle au bois est considéré polluant. Il s’agit de la norme américaine EPA et la norme canadienne CAN-451B. La plupart des appareils d’aujourd’hui à haute efficacité se caractérisent par un taux d’émissions très inférieur à ces normes.

Les appareils de chauffage fonctionnant aux biomasses, comme le bois, les granules de bois, le maïs sont les seuls appareils de chauffage à apporter une contribution positive à l’environnement. Ils réduisent la quantité de GES dans l’atmosphère, ne contribuent pas à la formation de SMOG et réduisent votre dépendance aux autres énergies polluantes, tout cela en plus d’encourager l’économie locale !

La responsabilité écologique des consommateurs et des commerçants

Les systèmes de chauffage d’appoint permettent une indépendance aux consommateurs, qui réduisent ainsi leur consommation de gaz, d’huile ou d’électricité. En choisissant soigneusement leur combustible et la performance de leurs appareils d’appoint, les consommateurs peuvent en restreindre considérablement les effets polluants. De plus, en optant pour un système au bois, aux granules, au maïs ou à une autre biomasse, les consommateurs contribuent concrètement à la réduction des gaz à effet de serre (GES) et stimulent l’économie locale par la culture et la vente de ces biomasses.

Chez Centre d’énergie Cadieux Ltée, nous avons adopté la technologie verte, car nous croyons que l’usage d’un appareil de chauffage au bois ou à une autre biomasse permet simplement à chacun de participer à la lutte environnementale. Vous profiterez d’un confort et d’un décor améliorés, des coûts énergétiques réduits et d’une pièce devenue chaleureusement maîtresse de votre univers intérieur.

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1. Une étude récente du Word Commission on Dams, a trouvé que certains systèmes hydroe-électriques relâchent plus de GES dans l’atmosphère qu’une centrale au charbon. La décomposition de la végétation dans l’eau stagnante produit du méthane, qui a un effet de GES 20 fois supérieur au gaz carbonique.
– Environmental Science & Engineering – www.esemag.com – January 2001
2. Comité de la Baie James sur le mercure. Rapport synthèse : Évolution des teneurs en mercure dans les poissons du complexe La Grande. Volume 2 : Caractérisation régionale des teneurs pour les utilisateurs cris de la Baie James, Montréal, Comité de la Baie James sur le mercure, 1998.
3. http://www.hydroquebec.com/vegetation/en/faq/utilisation_phyto.html

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